Me voilà arrivée

Me voilà à Dresden!!

Commençons par le voyage. J'attends donc mon bus à école valentin, un bus arrive en provenance du portugal, je demande au chauffeur si il va à Dresden, sa réponse est incrompréhensible, mais j'en déduisque non.

Un autre bus arrive, c'est bien le mien. Je me mets à coté d'une fille juste devant les esaliers, c'est ici qu'il y a le plus de place. Tout semble parfait, sauf la fille qui écoute la musique à fond. Puis on s'arrête sur une aire d'autoroute, où je reconnais le bus en provenance du Portugal qui est garé et plein de valises sont déballées sur le parking par les douanes. Ils nous font garés aussi. Controle de billet, qu'est ce qu'on va y faire, combien de temps, mais ne comparent même pas les noms du billet avec nos cartes d'identité. Ils font descendre certaines personnes et fouillent leurs valises.

Arrivée à Strasbourg, je dois changer de bus. Quatre bus étaient déjà là, pas le mien. Assez compliqué de comprendre le quel tu dois prendre, pas un parle français, anglais ou allemand. Le mien arrive enfin, ils me font monter la dernière, car le prochain arrêt est Dresden, donc ils mettent mes valises au-dessus. J'arrive donc dans le bus, je ne vois aucune place de libre, moment de stress, puis finalement si, une place sur la banquette tout au fond, entre un obèse et un autre type. Bien sûr je n'ai pas de place, il pu la transpi, la saucisse (mais n'est pas allemand ^^ ). J'essaie de dormir, mais on est toujours en contact physique, soit au niveau des cuisses ou le pire, au niveau des bras. Tous les deux en t-shirt, ça collait. Si je me décalais, je touchais l'autre gars. Juste horrible!!

En plus, un film est passé, en polonais, bizarre mais je ne dirais pas que c'est une langue qui endort.

Je vois les heures défilées, tout en somnolant, 5hn Meike (ma colloc) me demande si je suis bientôt arrivée, pour savoir si elle se lève pour aller à la gare venir me chercher. Sauf qu'on est sur l'autoroute, je n'arrive à lire aucun panneau vu que je suis tout derrière. Je lui écris donc seulement quand on sort de l'autoroute, soit 5 min avant d'arriver à la gare, alors qu'elle a besoin de 30 min pour venir. J' attends donc sur le bord de la route, il fait super froid.

6h, elle arrive, elle a l'air vraiment sympa. Je fais vite mon lit et me couche. Je me lève, Meike n'est pas là, elle fait un stage et ne devait rentrer qu'à 18h.

Je m'installe... puis me recouche. 14H, elle est de retour mais doit bosser, donc je pars repérer la fac, je devais m'inscrire pour la Immatrikulationswoche, mais je suis arrivée 10min avant la fermeture, j'ai pas compris dans quel bureau je devais aller, donc j'ai laissé tombé et irai demain.

Je me suis quand même bien sentie seule, je n'avais qu'une envie, de me mettre une étiquette marquée “française “ sur le front, pour que les autres français me fassent signe. Malheureusement j'en ai croisé aucun.

Je suis donc à 10 min à pied du campus, qui me parait énorme d'ailleurs.

Après direction Lidl, pour l'abendbrot.

Sinon l'appart est pas mal du tout, mais je n'ai pas de volets, seulement deux stores transparents ( que j'ai décroché au bout de 2 minutes, un vrai bordel pour les remettre, donc je les touchent plus), donc ça me perturbe assez, même si à Soest c'était la même chose.

Et puis, malheureusement, ma coloc n'est pas une maniaque. Je vais survivre, vais pas faire d'embrouilles pour du ménage, mais je vais devoir me contenir :) D'ailleurs, je vais lui demander comment elle s'organisait avec son ancienne coloc.

Sinon pou avoir internet, je dois ouvrir une ligne, ça coute 40€ pour le semestre, il faut payer par virement, sauf que je n'ai toujours pas de compte en Allemagne. Je dois aller voir ce soir, c'est ouvert que le lundi et jeudi de 19h à 20h, donc si j'arrive pas à ouvrir ce soir, je n'aurai pas internet du week end, et en plus Meike s'en va tout le week end, donc je ne pourrai même pas squatté son ordi. Autant dire que je me demande si je vais survire, en sachant que les seuls contact que j'ai ici, et que je pourrai me faire pour l'instant, c'est par internet.

Pour conclure cette journée, je dirais pas joyeuse. Je pensais pas que ce serait aussi dur. Plusieurs fois je me suis demandée “ mais qu'est ce que tu fais là?” Vivement que je rencontre des gens. En plus j'ai cru que mon ordi me lachait, je ne pouvais plus le brancher, j'ai cru que c'était la fin pour moi :(

Comme vous pouvez le constater, finalement j'ai intenet, je raconterai demain la galère que ça a été!